S’épuiser à petit feu

Source: Pinterest
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On dit oui. Parfois trop souvent. Et on dit jamais non. On dit jamais non, parce qu’on ne veut pas déplaire, parce qu’on veut faire plaisir. On a peur de manquer quelque chose qui pourrait être mémorable, mais au final, on y va simplement pour y être. On s’en met aussi trop souvent sur les épaules. Ces choses qu’on fait et qui nous rendent presque malades, on les fait par obligation. On les fait parce que tout le monde fait, alors on se dit qu’on n’a pas vraiment le choix et que si on ne le fait pas, on va être loser ou on ne va pas se sentir à la hauteur. Parce qu’on le sait, dans le monde où on est, il faut performer. Il faut toujours avancer, ne jamais baisser la tête. On ne peut pas se permettre de prendre un temps pour se reposer ou pour prendre soin de soi, car le temps avance. La montre tourne. Et c’est comme si on ne pouvait pas se permettre de ne pas performer suffisamment. Le gym, la job, l’école, la vie sociale, les activités, les projets. Il faut avoir plus d’argent, plus d’abonnées, plus d’amis, être en meilleur santé, être plus mince, mais pas trop, être bon dans tout, tout essayer, être game. Il faut faire le party « pour être dans le coup » mais pas trop, sinon on se fait juger. Et la pression est incroyable.

Et plus ça avance, plus on s’oublie, plus on s’efface. La petite lumière à l’intérieur de nous s’éteint, parce qu’on est épuisées.  Et à ce moment-là, plus on s’enfonce, plus il est difficile de se révéler la tête. Bien entendu, plus on se rapproche de la noirceur, plus la lumière est loin. Et à force de continuer, on se brûle. On se brûle l’esprit, on se brûle le corps et croyez-moi, la blessure peut être douloureuse. Et bien évidement, tout devient au ralenti. Notre corps et notre esprit ne suivent plus, mais surtout notre cœur. Notre cœur pleure parce que lui non plus, il n’en peut plus. Et à la fin, tout ce qu’on veut, c’est de se fondre, de se cacher. De passer nos journées sous nos couvertures pour se donner un break, pour tout oublier nos blessures. Le danger dans tout ça, c’est que si on ne met pas nos limites tôt, on se fait embarquer dans l’avalanche de la pression et c’est plus difficile se garder la tête haute et de se relever.

Mais n’oublions jamais de s’aimer et d’aimer la vie, malgré tout. Permettons-nous de mettre nos limites et de nous écouter.  Prenons une choses à la fois, accordons nous du temps pour faire des choses qui rallumerons notre petite flamme. N’oublions pas de faire notre mieux, de prendre soin de nous et de se donner le droit de se reposer, de se reconstruire. C’est primordial. Et si personne ne le fait pour nous, qui le feras?

Plein d’amour pour vous,

Félicia xxx

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Félicia

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